Chantage affectif : « Pensa, che figlia sei » (Ipermestra, 1744)

Dans les drammi per musica de Johann Adolf Hasse, la voix de basse est habituellement réservée à l’ultima parte, le rôle le moins important de l’opéra, généralement un confident ou un antagoniste de second rang. Le rôle de Danao, roi d’Argos, dans l’Ipermestra, dramma per musica créé en collaboration avec le librettiste Pietro Metastasio àLire la suite « Chantage affectif : « Pensa, che figlia sei » (Ipermestra, 1744) »

S’orienter dans l’œuvre de Hasse (9) : Les opéras habsbourgeois (1760-1771)

Si l’on associe très légitimement la carrière de Johann Adolf Hasse à la brillante Cour de Dresde, où il remplit pendant trois décennies les fonctions de maître de chapelle, l’itinéraire du compositeur est également lié, dès ses débuts napolitains, à la dynastie des Habsbourg : c’est pour l’anniversaire de l’impératrice Élisabeth-Christine que Hasse fait représenter auLire la suite « S’orienter dans l’œuvre de Hasse (9) : Les opéras habsbourgeois (1760-1771) »

Les adieux d’un tyran : « Nulla toglie a me la gloria » (Senocrita, 1737)

À la fin de l’acte IV de Senocrita, dramma per musica de Stefano Benedetto Pallavicino mis en musique par Johann Adolf Hasse pour la Cour de Dresde en 1737, Ippomedonte, chef des conjurés, donne le signal de l’assaut contre le palais du tyran de Cumes Aristodemo. Au début de l’acte V, le palais plongé dansLire la suite « Les adieux d’un tyran : « Nulla toglie a me la gloria » (Senocrita, 1737) »

Double discours : « Del sen gli ardori » (Achille in Sciro, 1759)

Dans le théâtre métastasien, les paroles à double sens sont fréquentes. C’est notamment le cas dans Achille in Sciro, où les personnages multiplient ruses et travestissements. Il s’agira dans cet article d’examiner la manière dont Johann Adolf Hasse, dans sa version du drame créée au San Carlo de Naples en 1759, traduit musicalement l’ambiguïté métastasienne.Lire la suite « Double discours : « Del sen gli ardori » (Achille in Sciro, 1759) »

Le prince esclave : « Non salii su trono aurato » (Senocrita, 1737)

Contrairement à l’idée reçue encore trop communément répandue selon laquelle l’opera seria n’est qu’une suite d’arias de concert vaguement reliées par d’insipides scènes de récitatifs, le dramma per musica témoigne d’efforts parfois minutieux de construction dramatique et de caractérisation des personnages. La Senocrita de Stefano Benedetto Pallavicino mise en musique en 1737 par Johann AdolfLire la suite « Le prince esclave : « Non salii su trono aurato » (Senocrita, 1737) »

Les ancres dans le ciel : « Se dalle stelle tu non sei guida » (Didone abbandonata)

Si la Didone abbandonata créée au théâtre du château d’Hubertusburg en 1742 est l’un des quelques drammi per musica de Johann Adolf Hasse disponibles au disque, la version existante, qui laisse quelque peu à désirer, souffre de plus de coupes massives. L’aria d’Araspe « Se dalle stelle tu non sei guida » (I, 8) est l’une desLire la suite « Les ancres dans le ciel : « Se dalle stelle tu non sei guida » (Didone abbandonata) »

De Dresde à l’Italie : les pérégrinations de l’aria « Se tu di me fai dono » (Il Re Pastore, 1755 – Nitteti, 1758 – La Clemenza di Tito, 1759)

À l’acte III d’Il Re Pastore de Pietro Metastasio, que Johann Adolf Hasse met en musique en 1755 pour le théâtre du château d’Hubertusburg, Tamiri reproche à Agenore de ne pas s’être opposé, en raison de son idéal d’héroïsme sacrificiel, aux projets d’Alessandro, qui veut unir la princesse à Aminta, roi légitime de Sidon. LaLire la suite « De Dresde à l’Italie : les pérégrinations de l’aria « Se tu di me fai dono » (Il Re Pastore, 1755 – Nitteti, 1758 – La Clemenza di Tito, 1759) »

Au milieu de la mer des passions : « Sono in mar ; non veggo sponde » (Nitteti, 1759)

À l’acte II de la Nitteti, l’aria « Mi sento il cor trafiggere » dépeint un personnage complètement dominé par ses passions. Cependant, c’est ainsi que nous apparaît Sammete dès le début de l’opéra. Dans sa première aria, qu’il chante presque aussitôt après le lever de rideau (I, 1), Sammete montre déjà son impuissance à maîtriser sesLire la suite « Au milieu de la mer des passions : « Sono in mar ; non veggo sponde » (Nitteti, 1759) »

Un cœur dominé par ses passions : « Mi sento il cor trafiggere » (Nitteti, 1759)

Le 3 janvier 1758, Johann Adolf Hasse crée au théâtre du San Benedetto de Venise la Nitteti, sur un livret de Pietro Metastasio mis en musique pour la première fois deux ans plus tôt à Madrid par Nicola Conforto[1]. Probablement pris par le temps, le Saxon, à partir du deuxième acte de l’opéra, réutilise desLire la suite « Un cœur dominé par ses passions : « Mi sento il cor trafiggere » (Nitteti, 1759) »

Triomphe arcadien : « Ah, ritorna, età dell’oro » (Il Trionfo di Clelia, 1762)

Le thème de la nostalgie pastorale, qui est pour les personnages aristocratiques l’occasion d’une évasion hors des devoirs que leur impose leur rang ou des intrigues politiques auxquels ils sont mêlés, se trouve souvent au cœur de l’opera seria. Il Trionfo di Clelia, dramma per musica de Pietro Metastasio créé en 1762 au Burgtheater deLire la suite « Triomphe arcadien : « Ah, ritorna, età dell’oro » (Il Trionfo di Clelia, 1762) »

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