La majesté du roi légitime : « Alma grande et nata al regno » (Demetrio, 1740)

Drame très populaire du grand Pietro Metastasio mis en musique une cinquantaine de fois au cours du XVIIIe siècle, Demetrio est abordé par Johann Adolf Hasse dès 1732. Créé à Venise, l’opéra y rencontre un vif succès. Cependant, lorsqu’il le reprend pour la Cour de Dresde en 1740, le compositeur le remanie en profondeur : s’ilLire la suite « La majesté du roi légitime : « Alma grande et nata al regno » (Demetrio, 1740) »

Trente années d’opéra hassien : « Conservati fedele » (Artaserse, 1760)

Au début de l’Artaserse de Pietro Metastasio, le primo uomo Arbace est contraint de quitter Suse par le roi Serse, qui refuse de lui accorder la main de sa fille Mandane. Avant de partir en exil, le jeune homme rend secrètement une visite nocturne à la princesse dans les jardins du palais. Au terme d’unLire la suite « Trente années d’opéra hassien : « Conservati fedele » (Artaserse, 1760) »

Nouveauté discographique : Silla de Carl Heinrich Graun (Berlin, 1753)

Invité à Berlin par le roi de Prusse Frédéric II, Johann Adolf Hasse est témoin en mars 1753 du triomphe de sa Didone abbandonata, créée dix ans plus tôt à Hubertusburg et reprise au fastueux théâtre Unter den Linden bâti par le monarque prussien pour rivaliser avec le théâtre Am Zwinger de Dresde. Le maîtreLire la suite « Nouveauté discographique : Silla de Carl Heinrich Graun (Berlin, 1753) »

Sensibilité et héroïsme d’une prima donna hassienne : « Sposo, ti lascio » (Arminio, 1753)

Lorsque Johann Adolf Hasse met en musique en 1745 Arminio, dramma per musica du poète de la Cour de Dresde Giovanni Claudio Pasquini, le rôle de Tusnelda est confié à la prima donna en titre, Faustina Bordoni-Hasse, épouse du compositeur. Cependant, à la reprise de l’opéra le 8 janvier 1753, la célèbre cantatrice s’est retiréeLire la suite « Sensibilité et héroïsme d’une prima donna hassienne : « Sposo, ti lascio » (Arminio, 1753) »

Une aria rapide en 3/8 : « Gelosia, mostro d’amore » (Attalo, Re di Bitinia, 1728)

Adapté de La verità nell’inganno de Francesco Silvani, le dramma per musica Attalo, Re di Bitinia présenté au San Bartolomeo de Naples en 1728 par Johann Adolf Hasse est en réalité assez éloigné du livret d’origine écrit pour Gasparini en 1713 : ramené aux dimensions et aux conventions du dramma per musica tel qu’il était pratiquéLire la suite « Une aria rapide en 3/8 : « Gelosia, mostro d’amore » (Attalo, Re di Bitinia, 1728) »

Confessions obliques : « Perdono al primo eccesso » (Romolo ed Ersilia, 1765)

Parmi les numéros omis par Attilio Cremonesi lors de la recréation de Romolo ed Ersilia de Pietro Metastasio et Johann Adolf Hasse figure la quatrième et dernière aria de la prima donna Ersilia, campée en 1765 par la soprano Anna De Amicis, par la créatrice du rôle-titre d’Armida abbandonata de Jommelli (Naples, 1770) et duLire la suite « Confessions obliques : « Perdono al primo eccesso » (Romolo ed Ersilia, 1765) »

Les regrets d’une seconda donna hassienne : « Ah perche quando appresi » (Romolo ed Ersilia, 1765)

Romolo ed Ersilia, dramma per musica sur un livret de Pietro Metastasio créé le 6 août 1765 à Innsbruck à l’occasion des noces de l’archiduc Léopold et de l’infante Marie-Louise d’Espagne, est l’un des quelques opéras de Johann Adolf Hasse qui a bénéficié d’une recréation moderne : l’œuvre a été donnée en 2011 sous la directionLire la suite « Les regrets d’une seconda donna hassienne : « Ah perche quando appresi » (Romolo ed Ersilia, 1765) »

Un délicat intermède pour ténor : « So ch’è fanciullo Amore » (L’Olimpiade, 1756)

Les rôles de ténor d’opera seria se caractérisent souvent par leurs airs amples ou vigoureux, dont le récent récital de Michael Spyres témoigne assez bien. Pourtant, le dramma per musica est beaucoup plus divers qu’on ne le pense souvent. Dans L’Olimpiade de Pietro Metastasio, le plutôt débonnaire Clistene, personnage de père et de monarque quiLire la suite « Un délicat intermède pour ténor : « So ch’è fanciullo Amore » (L’Olimpiade, 1756) »

Romanesca, romanité ? « Se è minore in noi l’orgoglio » (Attilio Regolo, 1750)

Comme j’ai eu l’occasion de le souligner dans la recension que je lui ai consacrée, l’Attilio Regolo enregistré par Frieder Bernius souffre des coupes effectuées dans la partition de Johann Adolf Hasse, qui déséquilibrent le drame de Métastase en même temps qu’elles nous privent de belles pages musicales. L’ambassadeur Amilcare est probablement le personnage leLire la suite « Romanesca, romanité ? « Se è minore in noi l’orgoglio » (Attilio Regolo, 1750) »

Texte, musique et caractérisation dans une aria di portamento : « Alle speranze il volo » (L’Olimpiade, 1756)

Malgré sa proximité croissante avec Pietro Metastasio, Johann Adolf Hasse ne vient qu’assez tardivement à l’un de ses drames les plus fameux, L’Olimpiade : alors que celui-ci a été créé à Vienne avec une musique de Caldara en 1733, le Saxon n’en donne sa version que le 16 février 1756 au théâtre de la Cour deLire la suite « Texte, musique et caractérisation dans une aria di portamento : « Alle speranze il volo » (L’Olimpiade, 1756) »

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